Table des matières
Biographie de Catulle
Introduction |
Dans ce poème, Catulle partage la joie du printemps qui ramène la chaleur sur la terre. Il partage également sa joie d'attendre les voyages, ce qui continue à rendre les gens heureux aujourd'hui. Au premier vers, Catulle commence par le printemps qui ramène la chaleur avec des allitérations agréables. Au deuxième vers, il fait référence au vent d'ouest en mentionnant Zéphyr, le dieu du vent d'ouest, le plus chaud des vents.Catulle parle de la façon dont le zéphyr calme la rage du ciel équinoxial lorsque les jours et les nuits ont la même durée.
Catulle parle ensuite des endroits où il va et qu'il quitte. À la ligne 4, il parle de quitter les plaines phrygiennes et le pays de Nicée à la ligne 5. Puis, à la ligne 6, il écrit qu'il aimerait voler vers les villes d'Asie. Il semble que Catulle ait un cas de fièvre printanière et de soif d'errance puisqu'il écrit que son âme palpite dans l'anticipation de l'errance. Ses pieds sont avides dechanter et devenir fort.
À la neuvième ligne, il fait ses adieux aux autres voyageurs, qu'il appelle "compagnons de route", alors qu'ils entament leur voyage loin de chez eux. Il termine ensuite le poème en racontant comment les voyageurs finissent par rentrer chez eux après avoir vu leurs différentes scènes.
Il s'agit d'un poème plein d'espoir de Catulle, qui montre son enthousiasme pour le changement de saison. Il est facile de s'y identifier, surtout pour les personnes qui vivent les changements de saison. Il y a un sentiment de besoin d'évasion après avoir été enfermé à l'intérieur pendant tout l'hiver. Une fois que la saison change pour le printemps et que le temps se réchauffe, le désir de sortir de la ville est toujours présent aujourd'hui. Catulle a écrit ce poème à l'époque oùil était loin de chez lui, dans le pays de Bithynie. S'il est agréable de partir, il l'est tout autant de rentrer chez soi après un long voyage. Voyager apporte de la joie.
Carmen 46 |
Ligne | Texte latin | Traduction en anglais |
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1 | IAM uer egelidos refert tepores, | Aujourd'hui, le printemps ramène une chaleur douce, |
2 | iam caeli furor aequinoctialis | maintenant les doux vents de Zéphyr se taisent |
3 | iucundis Zephyri silescit aureis. | la rage du ciel équinoxial. |
4 | linquantur Phrygii, Catulle, campi | Désertée par les plaines phrygiennes, Catulle, |
5 | Nicaeaeque ager uber aestuosae : | et la riche terre de Nicée en feu : |
6 | ad claras Asiae uolemus urbes. | Envolons-nous vers les villes renommées d'Asie. |
7 | iam mens praetrepidans auet uagari, | Aujourd'hui, mon âme palpite d'impatience et aspire à s'égarer ; |
8 | iam laeti studio pedes uigescunt. | maintenant mes pieds se réjouissent et se fortifient. |
9 | o dulces comitum ualete coetus, | Adieu, chères bandes de compagnons de route, |
10 | longe quos simul a domo profectos | qui ont commencé ensemble à partir de votre lointaine maison, Voir également: L'arbre généalogique de Zeus : la grande famille de l'Olympe |
11 | diuersae uarie uiae reportant. | et que des chemins divisés, à travers des scènes changeantes, ramènent à nouveau. |
Carmen précédent
Ressources |
Projet VRoma : //www.vroma.org/~hwalker/VRomaCatullus/046.html
Voir également: Anticlea dans L'Odyssée : l'âme d'une mère